03/04/2008

Il était une fois le 9 mai 1998

b0ce83b948fa6a204d04569eef57816c.jpgIl y a bientôt 10 ans, le Racing Club de Lens était sacré Champion de France, pour la première fois de son histoire. Je vous propose de télécharger ici un livre électronique écrit par mon ami Grégory Lallemand, journaliste à Lensois.com, avec ma contribution. Nous avons en effet rencontré il y a deux ans maintenant les acteurs majeurs de cette saison devenue mythique.

Au travers des témoignages de Yoann Lachor, Tony Vairelles, Daniel Leclercq, Jean-Guy Wallemme, Cyrille Magnier, Vladimir Smicer, Hervé Arsène, Guillaume Warmuz et Mickaël Debève, vous replongerez dans la semaine du 2 au 9 mai 1998. Ou de la finale de Coupe de France perdue face au PSG (2-1) jusqu'à la délivrance du match à Auxerre (1-1).

La vie du groupe comme si vous y étiez : les vestiaires, l'entraînement, les paroles, les gestes, la relation aux supporters, à la région, les joueurs et l'entraîneur reviennent en détail sur ce qui les a principalement marqués dans la dernière ligne droite de la course au titre.

Pour télécharger "Il était une fois le 9 mai 1998", il suffit de faire un clic droit sur le lien en bas de page et de choisir "Enregistrer la cible du lien". Pour lire un document PDF, vous devez disposer du logiciel Acrobat Reader. Vous pouvez télécharger la dernière version sur le site d'Adobe, afin de l'installer sur votre ordinateur. Ensuite, il ne reste plus qu'à ouvrir le livre électronique et à replonger dans l'épopée 1998 des Sang et Or.

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01/04/2008

La banderole en question...

Depuis quelques jours, il règne une grande agitation autour du sujet de la banderole déployée par des supporters du PSG lors de la finale de la Coupe de la Ligue. On pouvait y lire "Pédophiles, Chômeurs, Consanguins, Bienvenue chez les ch'tis." Quelques questions sur le sujet...

Si le RC Lens avait gagné la finale...

- Les dirigeants du RC Lens et le maire de la ville auraient-ils demandé de la rejouer ?

- Les média auraient-ils évoqué cette banderole avec tant d'ardeur ?

- Les dirigeants du PSG, la Ligue et le gouvernement auraient-ils déclaré leur soutien aux Ch'tis ?

Par ailleurs...

- Pourquoi les dirigeants du RC Lens et le maire de la ville ne se sont pas exprimés lorsqu'en 2003 des supporters lillois affichaient lors de derbies Lens - Lille et Lille - Lens ces messages : "Bienvenue aux analphabètes " (2000), " La silicose, la légionellose, à quand la peste ? " (2003) ou encore "Lens, Le tiers-monde à 30 kilomètres de l'Europe " (2005) ?

- Pourquoi Jean-Michel Aulas réclame des sanctions alors qu'il s'est tu lorsque des Lyonnais ont affiché ceci lors d'un match contre Saint-Etienne : "Stéphanois, ordures consanguines" ?

Je ne suis pas en train de dire que leurs réactions ne sont pas légitimes, mais je remarque juste qu'on ouvre sa gueule, pas seulement pour défendre une cause, mais aussi quand on a un intérêt à y trouver ! Et qu'on se taît bien sûr quand soi-même ou son voisin commet les mêmes débordements. Excusez moi, je m'en vais vomir !

27/03/2008

De l'eau dans le gaz à la Gaillette ?


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Crédit Photo rtlinfo.be

Lorsque Daniel Leclercq a rejoint le RC Lens en janvier dernier, peu étaient nombreux – et moi le premier – à croire que le tandem Papin-Leclercq allait tenir longtemps. J'étais persuadé que JPP allait vite filer prendre les rennes d'une autre équipe. Non pas que je doutais de sa capacité à travailler en binome, mais j'imaginais surtout mal le Druide ne pas être le seul décideur.


Et petit à petit, les matches et les conférences de presse passant, la mayonnaise prenant sur le terrain, je me suis dit qu'ils étaient finalement faits pour s'entendre, chacun dans sa tâche certes, Leclercq avec plus de pouvoir certes, mais ce rôle plus en retrait convenait a priori très bien à l'ancien attaquant français.

Mais il semble à présent que l'élève et le maitre ne soient plus tout à fait sur la même longueur d'onde...

Papin : « Le match de l'année »

Après la défaite à Rennes du week-end dernier, Papin parlait en ces termes : « Cette finale de la Coupe de la Ligue, c'est le match de l'année. Cette fois, nous y sommes. Nous n'avons plus que ça à penser toute cette semaine. Après, il sera temps de se reconcentrer sur le championnat et le maintien. L'occasion nous est donnée samedi soir d'éprouver un grand soulagement dans notre saison difficile. Il ne faudra pas passer au travers. » (citation extraite de maxifoot)
On peut comprendre et saluer la volonté qu'il a de bien faire samedi. Qui ne serait pas tenté de remporter une Coupe, qui plus est dans une saison bien pauvre en émotions ? Mais ce qui me gêne dans cette déclaration, c'est que ce match est à ses yeux plus important que tout, on ne re-songera au maintien qu'après. Alors que cette question est bien plus cruciale. Ce serait bien dommage d'ajouter une ligne au palmarès du club et de vivre en même temps une descente en Ligue 2.

Leclercq : « Malheureusement, nous serons au Stade de France »

Et c'est d'ailleurs de cette phrase de Papin que naît le premier désaccord (en tout cas public) entre lui et Daniel Leclercq. Quand on lui dit que Jean-Pierre Papin estime qu'il est temps que cette finale se joure le Grand Blond rétorque : « Si Jean-Pierre l’a dit… Il est libre de ses propos. Moi, ce que je dis, c’est que malheureusement nous serons au Stade de France samedi soir. Nous y serons même vendredi soir. Alors quitte à jouer une finale autant la gagner (sourire). » (lu sur Lensois.com)
Lui aussi a cette volonté de l'emporter bien sûr. Il ne pourrait en être autant pour un gagneur comme Leclercq. Mais on sent bien dans ses propos une dissonance avec l'avis de son accolyte. Pour lui, la Coupe de la Ligue ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt. Et j'avoue avoir une préférence pour cette vision des faits.

Sauver le club

Cependant, à tenir des propos discordants dans la presse, je vois mal comment les deux têtes pensantes du secteur sportif Sang et Or parviennent à insuffler un discours cohérent dans le vestiaire ! Plutôt qu'à jouer au ping-pong dans leurs conférences de presse respectives, ils feraient sans doute bien mieux de régler leurs différends en interne. Et d'afficher une volonté à toute épreuve de sauver le club de la rélégation, voire à se servir du relai médiatique pour mettre leurs joueurs devant leurs responsabilités après la déroute en terre bretonne. Une déroute qui est là pour rappeler que rien n'est encore sauvé. Pas même si le Racing remporte ce samedi la seconde Coupe de la Ligue de son histoire...